22 oct. 2009

Marcel BARBEAULT : « Le tueur de l’ombre »



Ses victimes étaient des femmes seules, brunes, souvent cinquantenaires qu’il attendait le plus souvent chez elles à la nuit tombée. Elles ressemblaient toutes à sa mère qu’il adorait et dont la mort semble être l’élément déclencheur de cette vague de meurtres. Il les observait (c'était un voyeur) avant de s'introduire chez elles puis les frappait à l’arrière du crâne et les achevait par arme à feu sans les violer. Cependant au fur et à mesure des meurtres, une composante sexuelle commença à apparaitre. Certaines de ses dernières victimes avaient les vêtements enlevés ou déchirés laissant apparaitre les seins et le vagin. Mais il se limitait à des attouchements post-mortem et laissait ses victimes dans une position outrageante à demi-nu. Il dérobait systématiquement le sac de ses victimes afin de récupérer l’argent. La dernière victime fut violemment poignardée. Il est probable qu’il serait devenu plus violent et vicieux s’il avait continué. Ses crimes étaient prémédités et suivaient un schéma que le policier qui l’arrêta avait décomposé en 7 phases.
Bien que tous ces crimes aient eu lieu dans la commune de Nogent-sur-Oise son identification a été difficile car Marcel Barbeault, ouvrier sans histoire et père de famille heureux ne collait pas à l'image que la France pouvait se faire de son premier tueur en série à l'américaine.
Après son arrestation, il rentra dans un mutisme total et n’avoua jamais. Les différents experts qui l'ont examinés ont été incapables de faire un lien entre sa personnalité et ses crimes : c’était quelqu’un de normal. Aucun mobile n’a pu être établi pour ces crimes qui comptent 8 meurtres et 2 tentatives.

10/08/41 -Toujours vivant (condamné à la prison à vie), prison centrale de Saint-Maur, dans l’Indre. Il a été condamné en 1981 juste avant l’abolition de la peine de mort alors qu’il n’y avait pas de limite à la notion de perpétuité. C’est l’un des plus vieux prisonnier de France.

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