22 oct. 2009

Robert BERDELLA : « Le Boucher de Kansas City »



Dans le « bob bizarre bazar » de Berdella on vendait des objets incrustés de dents ou de crânes humains. Son propriétaire, un homme d’affaires respecté et quelque peu farfelu, avait en effet une passion pour les bizarreries. A Westport, quartier branché de Kansas City, ce type de magasin se fondait dans le décor d'une population fêtarde et branchée où "le boucher de Kansas city" trouvait ses victimes: des hommes fragiles, paumés souvent prostitués ou drogués.
Il sympathisait avec eux dans des bars, gagnait leur confiance et les invitait chez lui. Là, il les assommait ou les droguait puis les attachait sur son lit de torture maison. Torturés et violés pendant des heures voir des jours ils furent tantôt libérés tantôt achevés. Particulièrement sadique il faisait des expériences sur eux: leur brisant les membres, injectant des liquides toxiques, jouant avec des fils électriques sur leurs parties génitales… Narcissique et pervers, il aimait conserver des vestiges de ses exploits en prenant des photographies de scènes de tortures qu'il répertoriait ensuite dans un journal précis (23 victimes y sont décrites). Pour se débarrasser des corps, il les vidait de leur sang dans la baignoire puis les découpait et jetait les restes dans les bennes à ordures. Son arrestation prit un certain temps car Berdella, était quelqu’un d'important socialement ce qui n'était pas le cas de ses victimes. La dernière d'entre elle réussit à s'échapper en sautant par la fenêtre et prévint les autorités qui cueillirent le tueur psychopathe. Très égocentrique, Berdella aimait tout contrôler et ne supporta pas l'humiliation de son arrestation qui le plaçait en situation d'infériorité; il resta donc muet au début. Puis lorsque l’occasion d’en mettre plein la vue à l’assemblée lui fut donné en audience, il avoua les tortures dans les détails ainsi que 6 meurtres que les enquêteurs n’avaient pas encore réussit à prouver. Grâce à ses aveux il échappa à la peine de mort et fut condamné pour ces 6 crimes (bien que l'on en soupçonna une dizaine en tout)à la prison à vie. Après son incarcération il poussa le vice, afin d'améliorer son image publique, jusqu'à créer une association d'aide aux familles de victimes qui l'attaquèrent bien sûr immédiatement.

1949 – 08/10/92 crise cardiaque au Pénitentier de Jefferson City (il n’a fait que 4 ans de prison).

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