23 oct. 2009
Mary Flora BELL
Cette jeune adolescente a été à condamné l’âge de 11 ans à la prison à vie pour un double homicide. Mary Bell, adolescente perturbée ayant subi agressions sexuelles et tentatives de meurtres de la part de sa mère, une prostituée désaxée a défrayé la chronique judiciaire anglaise. En compagnie d’une amie du même âge, elle étrangla Brian Howe (3 ans) après lui avoir fait subir diverses tortures. Une lettre a ainsi été gravé sur son corps, des mèches de ses cheveux coupés, et son sexe tranché au ciseau. Elle tua un autre garçon, Martin Brown (4 ans) seule.
Bien que condamné à perpétuité et considérée comme une psychopathe sans émotion particulièrement dangereuse par les psychiatres, elle sera libérée en 1980 soit 12 plus tard.
26/05/ 1957 à Newcastle Upon Tyne (Angleterre) - Toujours en vie.
Peter KURTEN : « Le vampire de Dusseldorf »
Peter Kurtun commença tôt sa carrière délinquante, passant de nombreuses années en prison pour vol, escroquerie, incendie volontaire (beaucoup de tueurs en série sont pyromane). Mais en 1929, sa criminalité prend un tout autre tour et la ville de Düsseldorf n’allait pas tarder à plonger dans l’horreur.
Plusieurs meurtres d’enfants préalablement violés ont lieu ainsi que des meurtres inexpliqués d’adultes sans relation apparente dans un premier temps. Une vague de crime avec des victimes aux profils différents, tuées par diverses méthodes ce qui ralentit le travail des enquêteurs à qui il faudra un peu plus d'un an avant de confondre le seul et unique coupable: Kurten, un homme simple et discret en apparence seulement. Car Kurten aime le sang et buvait celui de ses victimes ce qui le mettait dans un état de jouissance extrême. Il mutilait les corps de manière atroce (lèvres déchirées, énucléation...). Pour tuer, il utilisait un marteau ou un couteau et parfois la strangulation. L'assassin, particulièrement pervers et sadique envoyait des lettres cyniques aux familles de ses jeunes victimes et communiquait aussi avec la police et la presse à qui il se plaisait à raconter ses exploits. Lors de son arrestation, qui releva plus de la chance que du talent des enquêteurs, il avoua 80 meurtres (la vérité est plus proche d'une vingtaine). Prétendant avoir commis sa 1ere agression à 9 ans il avait rodé ses techniques d'agressions avant de passer au meurtre. Il fut condamné à la peine capital pour 9 meurtres.
Sa vie inspira le film « M le maudit » à Fritz Lang qui fut diffusé 3 semaines après l’éxecution.
Le nom de "Peter Kurten" est également utilisait dans le film "Copycat" comme pseudonyme par le tueur psychopathe bien que aucun autre rapprochement ne peut être fait entre les deux criminels.
26/05/ 1883 à Cologne – exécuté le 02/07/32 à Cologne.
Saeed HANAEI
Dans la ville du nord de l’Iran, Machad, des prostituées sont étranglées. Une vingtaine au total succombent à la violence de leur agresseur : un père de famille fanatique religieux qui s’était auto-investit « grand nettoyeur » de celles qui faisait du tord à l’islam. Il les abordait comme un client normal, il eu d’ailleurs des relations sexuelles forcées ou non avec chacune de ses victimes, preuve que son dégout n’était pas si grand. Puis, il les étranglait avec leur voile. Il a été arrêtait après qu’une de ses victimes lui échappa. Son « œuvre » rencontra un certain succès parmi les intégristes qui voyaient en lui un défenseur de la morale. Fort heureusement, les juges ne furent pas de cet avis. Reconnu coupable de 16 meurtres, il fut exécuté publiquement en 2002.
William George BONIN : « le tueur de l’autoroute »
La vie de William Bonin est une succession de crime dont il fut le témoin, la victime et enfin le bourreau. Né d'un père alcoolique et violent qui meurt tôt et d'une mère absente et joueuse qui le laisse à son grand-père pédophile notoire, Bonin est expédié à 8 ans dans une maison pour mineur. Il y sera violé par d’autres jeunes et subira les maltraitances et humiliations de l’équipe éducatrice. Adulte sa vision de la sexualité sera totalement dominée par la violence et la cruauté. Il s'investit dans l'armée dont il sort avec les honneurs ce qui ne l’a pas empêché de violer des collèges sous la menace de son arme de service. Il ne fut d'ailleurs pas inquiété pour ce crime. Quelques temps après, il est condamné pour le viole de 5 garçons mais au lieu d'aller en prison, il est envoyé dans un hôpital psychiatrique sans traitement réel. Après sa sortie, il commis sa 1ère tentative de meurtre, mais se ravisa par culpabilité. Il ne fut même pas condamné pour le viol, juste pour conduite obscène. Un an après, il est arrêté pour tentative d’agression mais une erreur administrative lui évite le procès. A partir de là, il ne laissera plus de témoins derrière lui. C'était un tueur très mobile qui se déplaçait sur les autoroutes de Californie à la recherche de cibles vite consommées et éliminées. Ses victimes étaient majoritairement de jeunes auto-stoppeurs hommes ou femmes, tous violés battus puis étranglés avec leur tee-shirt en garot et jetés sur le bord de l’autoroute ou dans des bennes à ordures.
Bien que souffrant de troubles mentaux sévères avec notamment une psychose bipolaire ainsi qu'une partie du cerveau endommagée (celle servant à la maitrise des pulsions violentes), Bonin était conscient de ses actes. Il a été condamné à mort pour 14 meurtres mais aurait fait en tout entre 20-30 victimes.
08/01/47 – 23/02/96 exécuté à la prison de San Quentin, Californie (USA)
22 oct. 2009
Arthur BISHOP
D’une famille mormons de l’Utah, il fut rejeté de la communauté suite à un délit financier. Il change alors de nom et se déplace à Salt Lake City. Il devient accro à la pornographie infantile et passe vite à la pratique. Après une tentative infructueuse avec un enfant de son immeuble il panique et décide de noyer l’enfant qu'il ira enterrer en dehors de la ville. C’est le début de sa carrière criminelle. Il s’inscrit dans un programme pour enfants défavorisés ce qui lui permet d’être en présence de gosses en permanence. Pour évacuer ses pulsions il remplace les enfants par des chiots qu’il viole, frappe à coup de marteau et tue (il en adoptera une vingtaine). Il revient vite aux enfants de son quartier avec qui il sympathisait pour mieux les entrainer chez lui. Attouchements, viols et, si les enfants résistaient, il les tuait se livrant parfois à des actes nécrophiles sur leurs cadavres. Cet homme lâche à la sexualité problématique (pas de relation avec les femmes et son homosexualité est presque exclusivement pédophile) viola 10 à 20 enfants et tua 5 d'entre eux. Bishop était particulièrement insensible et sadique, il avait une prédilection pour les cibles faciles à maitriser et frappait souvent ses petites victimes à mort. Plus tard il se moquera de leurs cris et de leurs douleurs dans les interrogatoires de police.
1951 – 10/06/88 exécuté par injection létale dans l’Utah
Robert BERDELLA : « Le Boucher de Kansas City »
Dans le « bob bizarre bazar » de Berdella on vendait des objets incrustés de dents ou de crânes humains. Son propriétaire, un homme d’affaires respecté et quelque peu farfelu, avait en effet une passion pour les bizarreries. A Westport, quartier branché de Kansas City, ce type de magasin se fondait dans le décor d'une population fêtarde et branchée où "le boucher de Kansas city" trouvait ses victimes: des hommes fragiles, paumés souvent prostitués ou drogués.
Il sympathisait avec eux dans des bars, gagnait leur confiance et les invitait chez lui. Là, il les assommait ou les droguait puis les attachait sur son lit de torture maison. Torturés et violés pendant des heures voir des jours ils furent tantôt libérés tantôt achevés. Particulièrement sadique il faisait des expériences sur eux: leur brisant les membres, injectant des liquides toxiques, jouant avec des fils électriques sur leurs parties génitales… Narcissique et pervers, il aimait conserver des vestiges de ses exploits en prenant des photographies de scènes de tortures qu'il répertoriait ensuite dans un journal précis (23 victimes y sont décrites). Pour se débarrasser des corps, il les vidait de leur sang dans la baignoire puis les découpait et jetait les restes dans les bennes à ordures. Son arrestation prit un certain temps car Berdella, était quelqu’un d'important socialement ce qui n'était pas le cas de ses victimes. La dernière d'entre elle réussit à s'échapper en sautant par la fenêtre et prévint les autorités qui cueillirent le tueur psychopathe. Très égocentrique, Berdella aimait tout contrôler et ne supporta pas l'humiliation de son arrestation qui le plaçait en situation d'infériorité; il resta donc muet au début. Puis lorsque l’occasion d’en mettre plein la vue à l’assemblée lui fut donné en audience, il avoua les tortures dans les détails ainsi que 6 meurtres que les enquêteurs n’avaient pas encore réussit à prouver. Grâce à ses aveux il échappa à la peine de mort et fut condamné pour ces 6 crimes (bien que l'on en soupçonna une dizaine en tout)à la prison à vie. Après son incarcération il poussa le vice, afin d'améliorer son image publique, jusqu'à créer une association d'aide aux familles de victimes qui l'attaquèrent bien sûr immédiatement.
1949 – 08/10/92 crise cardiaque au Pénitentier de Jefferson City (il n’a fait que 4 ans de prison).
Marcel BARBEAULT : « Le tueur de l’ombre »
Ses victimes étaient des femmes seules, brunes, souvent cinquantenaires qu’il attendait le plus souvent chez elles à la nuit tombée. Elles ressemblaient toutes à sa mère qu’il adorait et dont la mort semble être l’élément déclencheur de cette vague de meurtres. Il les observait (c'était un voyeur) avant de s'introduire chez elles puis les frappait à l’arrière du crâne et les achevait par arme à feu sans les violer. Cependant au fur et à mesure des meurtres, une composante sexuelle commença à apparaitre. Certaines de ses dernières victimes avaient les vêtements enlevés ou déchirés laissant apparaitre les seins et le vagin. Mais il se limitait à des attouchements post-mortem et laissait ses victimes dans une position outrageante à demi-nu. Il dérobait systématiquement le sac de ses victimes afin de récupérer l’argent. La dernière victime fut violemment poignardée. Il est probable qu’il serait devenu plus violent et vicieux s’il avait continué. Ses crimes étaient prémédités et suivaient un schéma que le policier qui l’arrêta avait décomposé en 7 phases.
Bien que tous ces crimes aient eu lieu dans la commune de Nogent-sur-Oise son identification a été difficile car Marcel Barbeault, ouvrier sans histoire et père de famille heureux ne collait pas à l'image que la France pouvait se faire de son premier tueur en série à l'américaine.
Après son arrestation, il rentra dans un mutisme total et n’avoua jamais. Les différents experts qui l'ont examinés ont été incapables de faire un lien entre sa personnalité et ses crimes : c’était quelqu’un de normal. Aucun mobile n’a pu être établi pour ces crimes qui comptent 8 meurtres et 2 tentatives.
10/08/41 -Toujours vivant (condamné à la prison à vie), prison centrale de Saint-Maur, dans l’Indre. Il a été condamné en 1981 juste avant l’abolition de la peine de mort alors qu’il n’y avait pas de limite à la notion de perpétuité. C’est l’un des plus vieux prisonnier de France.
John ARMSTRONG : « Le marin model »
Ses victimes sont des femmes pour la plupart prostituées et droguées. Il couchait avec ou les violait puis les étranglait pendant ou après l’acte à bord de sa jeep noir. Ensuite, il se débarrassait des corps dans des endroits déserts. Cet ancien marine de l'armée américaine qui avait une vie familiale normale haïssait les prostituées plus que tout. Égocentrique et sans doute fier de son "œuvre", il éveilla lui même les soupçons de la police, les contactant après avoir "découvert" le corps d’une victime. Les policiers ne furent pas dupe, les tueurs en série aiment jouer avec la police, ils le soupçonnèrent donc immédiatement. Malheureusement pour les prostituées de Détroit, l'enquête fut ralentie par les affres de la procédure ce qui permit à Armstrong, sachant qu’il était en mauvaise posture, de multiplier les nouveaux forfais. Lors de son arrestation, où il pleura lâchement, il avoua 16 meurtres. Mais Armstrong était un affabulateur, il a en effet agressé de nombreuses prostituées mais ses étranglements ne se soldaient pas toujours par la mort. Durant son procès, il s'évertua à faire établir son irresponsabilité pénale pour aliénation, mais aucune maladie mentale ne fut reconnue chez ce simulateur par ailleurs sadique sexuel avéré. Il a finalement été condamné pour le meurtre et le viol de 5 femmes à la prison à perpétuité.
1974 - Toujours incarcéré.
Richard ANGELO : « L’ange de la mort »
Cet Infirmier, tua en l'espace de quelques mois durant l'année 1987, 25 de ses patients. Il leurs injectait du poison : soit du chlorure de potassium qui provoque un arrêt cardiaque soit de l’Anectine qui provoque une paralysie neuromusculaire. Une fois l’alarme déclenchée, il prévenait l’équipe et tentait de sauver sa victime afin passer pour un héros. La plupart du temps ses patients mourraient. Sur 37 « code bleu » 25 patients décédèrent durant son service. Richard Angelo fut confondu grâce au témoignage d'une patiente qui survécut à son traitement spécial. Il avoua rapidement et justifia ses gestes par un manque de confiance en lui qui le poussait à rechercher le respect et l'admiration de ses collègues. Il fut condamné à perpétuité avec une peine incompressible de 61 ans.
1962- Toujours incarcéré.
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