14 juin 2010

William Suff "Le tueur de prostituée de Riverside"



William Lee Suff est un des nombreux tueurs de prostituées qui sévit aux Etats-Unis durant les dernières décennies. De 1986 à 1991, il tua une vingtaine de prostituées dans la région de Riverside (sud de la Californie). Son mode opératoire est commun à celui d'autres tueurs de prostituées. Il ramassait ses victimes dans la rue afin d'avoir des rapports sexuels volontaires ou forcés à l'arrière de son van spécialement équipé de matelas, couverture et couteau. Une victime avortée rapporta l'emportement dont il faisait preuve, la perte de contrôle brutale et l'agressivité avec laquelle il passait d'un client "normal" à un "psychopathe" dangereux. Il a mutilé la poitrine (ablation d'un sein) de certaines de ses victimes. Il utilisait le plus souvent l'arme blanche ou la strangulation puis jetait les cadavres nus dans des décharges publiques ou fossés après les avoir dépouillé d'objets personnels (bijoux, portes-monnaie, vêtements). Il travaillait pour l'administration et fut à ce titre plusieurs fois en relation avec des policiers travaillant sur son affaire. Narcissique, il se plaisait à suivre son dossier dans les médias, son orgueil le poussant même à tuer une femme noire pour prouver à un criminologue que le portrait psychologique qu'il traçait (homme blanc qui tue des blanches) ne correspondait pas à la réalité qu'il ne l'avait pas percer à jour. Peu d'élément de sa vie conduisent à expliquer sa carrière criminelle si ce n'est l'éventualité que sa mère est pu se livrer elle même à la prostitution. William Suff n'a pourtant pas montré la violence de son caractère pour la première fois avec des prostituées. Bien des années avant, il a été condamné ainsi que sa femme à une lourde peine de prison pour le meurtre de leur fille de 2 mois, battue à mort. Il n'effectua que dix ans pour bonne conduite!! Condamné à mort en 1995 pour 12 meurtres, qu'il n'avoua par ailleurs jamais, il est toujours vivant et attend comme sans doute les familles de ses nombreuses victimes, le jour de son exécution.

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