27 oct. 2009
John Wayne GACY : « Le clown tueur »
Il était socialement très bien intégré. Travailleur et ambitieux, il cherchait la reconnaissance des autres et user de vantardise pour se faire. Sa vie de famille était à l'image de celle de beaucoup d'américains de la classe moyenne aisée: marié, 2 enfants, une belle maison dans une banlieue tranquille, membre de nombreuses associations citoyennes et religieuses. C'est après la naissance de son premier enfant qu'il commença à avoir secrètement des relations homosexuelles.
Après les viols répétés d'un des ses employé il fut envoyé en prison mais n'y resta que 21 mois (1/4 de la peine). A sa sortie, alors que son père est mort et que sa femme a demandé le divorce, il change de ville et recommence sa vie avec une autre femme qui a déjà 2 enfants. Une nouvelle vie de famille s'organise donc à Chicago mais Gacy recommence vite sa double vie et continue de violer de jeunes hommes désaxés ou prostitués. C'est à cette époque qu'il commet son 1er meurtre. Comme lors de son premier mariage, sa nouvelle femme confrontée à ses penchants homosexuels demanda le divorce.
Gacy commença par violer les jeunes employés de son restaurant. Il aimait gagnait la confiance de ses victimes: la plupart ont d'ailleurs accepter de se faire attacher pour assister à son tour de magie des "menottes de bobo le clown". Une fois immobilisés il les violait,les frappait et les humiliait. Plus d'une vingtaine de victimes ont ainsi été relâché en vie. Seulement, lorsqu'elles tentaient de se plaindre à la police, celle-ci croyait le respectable homme d'affaires qu'était Gacy.
Pour 33 de ses victimes au moins la séance de torture se termina au contraire par une strangulation parfois à l'aide d'un garrot au cou qu’il resserrait progressivement pour mieux les faire souffrir. Les cadavres étaient ensuite enterrés dans le sous-sol de sa maison.
Les victimes de Gacy étaient ses propres employés ou des prostitués dont il abusait des services bien évidement. Plus rarement, ce fut des jeunes hommes accostés par hasard et kidnappés. Aussi, la majorité d'entre elles n'étaient pas homosexuelles.
Le violeur lui même se défendait en fait d’être un homosexuel et affichait de la haine envers cette communauté. En réalité, il projetait son homosexualité sur ses victimes au travers de qui il tuait symboliquement sa propre homosexualité. Il se vengeait de la relation humiliante qu’il avait eu avec son père, un alcoolique violent, qui le considéré comme une « tapette ».
Gacy eu une carrière criminelle particulièrement longue et durant ces quinze années où il viola et tua une quarantaine de jeunes hommes la police fut très souvent alertée par les victimes survivantes. Mais Gacy jouissait d'une trop bonne réputation et l'essentiel de ses victimes étant des adolescents ou des prostitués il parvenait à persuader la police qu'il ne s'agissait que d'une fugue ou encore d'un chantage financier.
Lors de son arrestation il expliqua avoir été en état de légitime défense pour les meurtres de ses 33 victimes avérés. Tandis que durant son procès il tenta de faire croire à un alter ego maléfique. Gacy était un baratineur égocentrique et sociopathe qui avait l'habitude de convaincre son auditoire. Pour sa dernière prestation le public vota la peine de mort. Lors de son exécution ses derniers mots furent "kiss my ass".
17/03/42 à Chicago – 10/05/94, exécuté au pénitencier Stateville, (Illinois)
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