27 déc. 2010

Joseph Vacher « le Jack l’éventreur français »




Joseph Vacher, quatorzième d’une famille de 15 grandit dans un milieu paysan auprès d’une mère pieuse et atteinte de délires mystiques. Très jeune, il développe une grande agressivité envers les autres devenant tour à tour souffre douleur et diablotin. Orphelin à l’adolescence il passe de l’éducation des religieux à celle des anarchistes de la fin du 19ème siècle avant d’atterrir à l’armée. Après une tentative d’assassinat burlesque sur sa petite amie qui le laissa avec une balle dans la tête (dont il est seul responsable), et bien que diagnostiqué aliéné il est libéré au bout de quelques mois ; il commettra son premier meurtre seulement un mois après. Dès le début, les crimes de Vacher sont particulièrement sanglants. Il étrangle, poignarde, égorge ou encore éventre ses victimes, les corps sont retrouvés mutilés notamment au niveau des organes sexuels, il violait également ses victimes le plus souvent post-mortem. Effectuant des travaux de bergerie ou se faisant embaucher comme ouvrier agricole, il vagabonde dans les campagnes françaises et commet plus d’une vingtaine de meurtres en l’espace de 3 ans. Pour la police, le lien est difficile à faire entre toutes ces affaires. C’est un procureur zélé de Dijon qui va permettre le recoupement d’informations autours du mystérieux nomade du crime qui va attirer l’attention du juge Fourquet personnage indissociable de la légende de Joseph Vacher.
Arrêté pour une affaire d’atteinte aux bonnes mœurs, Vacher va être amené devant le juge Fourquet sous un faux prétexte celui-ci reconnaissant en lui « l’éventreur du sud-est ». De très nombreux entretiens ont alors lieu entre les deux hommes, les aveux qui en ressortent seront l’objet de doutes de même que la reconnaissance par des experts médicaux de la « pleine capacité d’esprit » de Vacher. Le juge Fourquet comme le professeur Alexandre Lacassagne, éminent médecin fondateur des premières thèses d’anthropologie criminelle, étaient des conservateurs farouches partisans de la peine de mort à laquelle ils entendaient bien livrer le « vagabond encombrant ». Vacher, qu’il est était atteint de débilité mentale, de folie pure, d’aliénation, de délires paranoïdes et de persécution, était quoi qu’il en soit « atteint » cela ne faisait aucun doute à l’époque et encore moins aujourd’hui. Mais il fallait un coupable à ses crimes atroces et celui-ci ne pouvait pas bénéficier de la clémence accordée aux fous. Aussi, l’homme qui se baladait toujours avec ses deux balles dans la tête et débitait des invraisemblances à longueur de journée fut condamné à mort à l’unanimité des 12 jurés et exécuté le 31 décembre 1898 à l’âge de 29 ans. La justice l’a emporté sur la psychiatrie…ou peut être pas ?

Les méthodes du juge Fourquet seront désavouées par la suite et Vacher restera dans les mémoires un exemple de ces « fous » condamnés à mort quoique la paternité de ses crimes n’ait pas été remise en cause. Le film français « le juge et l’assassin » mettant en scène Philippe Noiret (Fourquet) et Michel Galabru (Vacher) est un excellent document dépeignant de façon romancé la relation des deux hommes et le cas « Vacher ».

Roberto Succo « Le tueur aux yeux de glace »




Roberto Succo grandit dans une famille italienne de classe moyenne. Il développe très tôt une forte animosité envers sa mère qu’il juge trop autoritaire et possessive. Grandissant, il devient de plus en plus antisocial, ne supportant pas la frustration et se montrant agressif et parfois cruel. A 19 ans, excédé par sa mère qui lui refuse le droit de conduire la voiture de son père, il la poignarde. Il attend ensuite le retour de son père et l’assomme avant de le frapper à coup de hache. Puis il s’enfuit, enfin libre. Retrouvé deux jours après par la police italienne il est interné comme schizophrène pour une période de 10 ans. 5ans plus tard, il est dehors. Commence alors une épopée criminelle à travers l’Italie, la France et la Suisse. Roberto Succo n’avait pas un mode opératoire totalement défini car il en était seulement au début de sa carrière criminelle. On peut toutefois établir qu’il avait une préférence pour les meurtres par armes à feu, le meurtre de ses parents fait exception et restera le plus violent de tous. Tout indique qu’il serait devenu plus violent et cruel s’il avait pu continuer à tuer. Il s’était toujours montré méprisant avec les femmes et commençait à violer ses victimes. Ils avaient aussi pour habitude d’enlever ses victimes et de les retenir en otages quelques temps avant de les relâcher ou de les tuer. Il prenait ses victimes au hasard et agissait par impulsivité. Très égocentrique et capricieux, il tuait les gens qui le gêné ou l’énervé sur un simple coup de tête tel un surhomme possédant des droits supérieurs à ceux des mortels. Arrêté après dénonciation d’une ex petite-amie, il passa rapidement aux aveux. Totalisant 6 meurtres et plusieurs agressions diverses, le jeune schizophrène de 26 ans se suicida en prison. La légende de Succo a nourrit l’imaginaire de nombreux cinéastes et écrivains, son physique de beau rebelle aimant les voitures de sport et la liberté sans concession ainsi que sa mort précoce rappellent étrangement James Dean mais la comparaison s’arrête là, Succo était avant tout un criminel sulfureux agissant sous l’impulsion du moment et au mépris des sentiments d’autrui. Il ne se serait certainement arrêté de tuer car semble-il, il ne supportait personne.

Albert De Salvo « l’étrangler de Boston »




Celui qui deviendra plus tard « l’homme en vert », s’introduisant chez des femmes seules en se faisant passer pour un réparateur, a démarré sa carrière criminelle très tôt. Il y a des destins qui ne s’appartiennent pas à eux même ; c’est sans doute le cas de Albert De Salvo qui grandit dans une famille de cinq sous les coups d’un père alcoolique et pervers qui n’hésite pas à avoir des rapports sexuels avec des prostituées devant ses enfants ni à vendre ces derniers à quelques voisins pour une poignée de dollars. A 8 ans, De Salvo n’est déjà plus vierge. Il deviendra nymphomane et très vite adoptera des pratiques sexuelles de plus en plus variées et perverses. Dès son enfance son père lui apprend à voler, habitude qu’il conservera toute sa vie. Ainsi tout au long de sa carrière criminelle, il commettra de nombreux cambriolages non accompagnés d’agressions, commettant par exemple quelques attouchements sans aller plus loin. Ce qui prend racine dans sa criminalité à ce moment là, c’est son complexe de supériorité et son fantasme d’omniprésence. En effet, il se plait à convaincre ses victimes de lui ouvrir, se faisant passer pour un recruteur d’agence de mannequins persuadant parfois ses victimes de se déshabiller et de se laisser toucher. Les premiers meurtres qu’il commet étaient prémédités, ils impliquaient tous des femmes âgées discrètes et solitaires. Toutes ont été retrouvées en peignoir ou pyjama, ouvert ou déchiré et dans des positions suggestives et sexuellement humiliantes. Elles ont été violement abusés à l’aide d’objets puis étranglés avec leurs propres bas le plus souvent. « L’étrangleur de Boston » se masturbait ensuite sur leurs corps. Leurs appartements ont été entièrement fouillés mais presque aucun objet n’a été dérobé. Après de long mois d’angoisse, la ville de Boston connu une accalmie. Puis les meurtres recommencèrent mais cette fois les victimes étaient jeunes et toutes avaient été violées par l’agresseur lui-même. Cette évolution du mode opératoire perturba beaucoup les services de police qui voyaient là le fait de deux agresseurs distincts. Dans cette nouvelle série de meurtres, le tueur semblait s’impliquer plus dans les scènes de crimes. Les victimes étaient ainsi mordues, recevaient des coups, et bien que la strangulation resta de mise certains meurtres furent commis à l’aide d’une arme blanche. Au contraire, le domicile des victimes était de moins en moins visité par l’agresseur. La méthode criminelle glissait ainsi du méthodique à l’impulsif. Une vague de cambriolages et de viols furent commit dans les états alentours par un « homme en vert » et De Salvo fut arrêté et sommé de s’expliquer. Il avoua être l’auteur d’environs 300 viols. Il avoua également être l’auteur des crimes de Boston mais l’on ne le crut pas et la liaison entre les viols de « l’homme en vert » et les meurtres de « l’étrangleur de Boston » ne fut pas établi à ce moment. C’est seulement alors qu’il était en prison qu’il se confia sur les crimes de l’étrangleur ce qui attira l’attention d’un codétenu qui prévenu son avocat. Interrogé par ce dernier, De Salvo avoua tous ses crimes dans les moindres détails. Malgré l’insistance de psychiatres pour qui la schizophrénie paranoïde et les pathologies sexuelles de De Salvo ne faisaient pas de doutes, il a été reconnu responsable de ses actes. Comme il l’avait lui-même demandé, il fut condamné à la prison à vie mais contrairement à sa requête et malgré le plaidoyer de psychiatres de réputation, il ne reçut aucun traitement médical et ne fut soumis à aucune étude qui aurait pourtant permit de comprendre un peu mieux la psychologie criminelle.
Ce qui est reste à l’esprit dans « l’affaire De Salvo », c’est l’incompétence des services de police pour qui la simple évolution du mode opératoire du criminel suffisait à brouiller toutes les pistes. Mais également la personnalité de ce serial killer à la fois insensible psychopathe tueur de femmes et malade mental repenti que le personnel médical et judiciaire aurait mieux fait d’écouter. A plusieurs reprises durant sa carrière criminelle, il manifesta des regrets, s’excusant parfois auprès de ses victimes justes après une agression n’ayant pas dégénéré d’attouchements à viol par exemple ou après des intrusions dans des habitations. C’est lui qui avoua les meurtres de Boston et même certains que les policiers n’avaient pas répertoriés, il manifesta à plusieurs reprises sa volonté de recevoir des soins et d’être incarcéré afin de protéger la population de sa toxicité. Albert De Salvo n’a jamais été jugé pour les 11 meurtres de « l’étrangleur de Boston », assassiné en prison il n’avait été reconnu coupable que des viols et cambriolages de « l’homme en vert ».

14 juin 2010

Gary Ridgway " Le tueur de la Green River"



C'est sans doute l'un des tueurs les plus prolifiques qui sévit aux Etas-unis. De 1982 à 1998 Gary Ridgway tua 48 femmes, pour la plupart des prostituées à peine sorties de l'adolescence, dans le comté de King dans l'état du Washington. Chaque jour, passant par le "strip" où la prostitution florissait, cet employé paisible d'une entreprise de peinture faisait halte pour consommer des femmes qu'il laissait en vie la plupart du temps se forgeant ainsi une image de client "sûr" tandis que d'autres finissaient leur course au fond d'un ravin après avoir été violées puis étranglées. Tout autour de la Green River, le tueur rodait, choisissait ses victimes, les observait, les côtoyait puis décidait d'en finir avec l'une d'entre elle. Car après tout, ce n'était que des "déchets" qu'il haïssait autant qu'elles le fascinaient. Dans l'enfance de ce sociopathe avide de pouvoir, il n'y a pourtant pas de traumatismes particuliers pouvant expliquer une telle folie meurtrière, une telle haine envers les femmes. Sa mère, une femme autoritaire et exigeante exerce sur lui une grande influence et, s'il déteste le pouvoir qu'elle a sur lui qui se sent si impuissant face à elle qui l'exhorte à être un homme mais le traite comme un enfant, il éprouve tout de même une forte attirance sexuelle pour cette mère envahissante qu'il rêve en secret de mutiler sans jamais être capable de lui tenir tête. C'est à l'adolescence qu'il développe ce besoin de contrôler son univers et les gens qui le peuple et de s'affirmer en temps que "maitre" à bord. Il fait sa première victime alors qu'il a juste 15 ans, poignardant un petit garçon de 6 ans abordé par hasard. L'impunité de son crime lui donnera une grande satisfaction. Sa sexualité explose et il devient tour à tour voyeur et exhibitionniste avant de rentrer dans l'âge adulte où sa nymphomanie le pousse à s'offrir les services de péripatéticiennes diverses. Mais Gary n'aime pas avoir à payer pour du sexe, les prostituées comme les 3 femmes qu'il a épousés doivent être "ses choses" pour mieux concourir à satisfaire l'image de mâle dominant qu'il se plait à avoir de lui même. Homme d'extérieur, il connait parfaitement la région dans laquelle il tua durant plus de 20 ans. Peu à peu, ce tueur méthodique à l'intelligence légèrement en dessous de la moyenne, n'ayant jamais brillé pour son intellect, va se rendre complètement maitre de son environnement. Améliorant sans arrêt sa technique criminelle, les disparitions de jeunes femmes se multiplient de façon inconsidérée tandis que les cadavres mettent de plus en plus de temps à être retrouvés. Les enquêteurs tombent dans une impasse technique faute de moyen financier et restent dans un brouillard quand à l'identité du tueur qui s'évertue à les perdre en diverses fausse pistes. L'identification des cadavres qui ne sont la plupart du temps que des squelettes ne permet pas de conduire au criminel d'autant que l'analyse ADN démarre tout juste et que les médias se désintéressent de ces affaires de "meurtres de putes". Il faudra des années aux enquêteurs pour recouper les informations et s'apercevoir que un nom en particulier revient souvent, celui de Gary Ridgway 50 ans déjà interrogé à plusieurs reprises pour son clientélisme et quelques agressions de type tentative d'étranglement sur des prostituées du "strip". L'homme s'en était toujours tiré car après tout face aux accusations de prostituées, il n'était pas bien compliqué de convaincre que c'était elles qui avaient mal agis et que finalement rien n'était jamais vraiment de sa faute. Confondu en 2001 par son ADN il négocia avec la justice qui avait bien besoin de renseignements n'arrivant à prouver que 4 meurtres sur le tas de victimes présumées. Il avoua 48 meurtres et fut condamné à la prison à perpétuité pour ceux-ci. Il indiqua l'emplacement exact où les corps avaient été placés ou enterrés, lieux où par ailleurs il revenait souvent après ses crimes afin d'avoir des rapports avec les cadavres où simplement pour faire l'amour avec sa femme dans son secteur de chasse. Il n'éprouva jamais aucun remord et était plutôt fier de ses actes, ses victimes étant pour lui des coupables par nature de toute façon. Il ne dévoila pas le nombre réel de ses victimes qu'on peut estimer au moins à 70.

William Suff "Le tueur de prostituée de Riverside"



William Lee Suff est un des nombreux tueurs de prostituées qui sévit aux Etats-Unis durant les dernières décennies. De 1986 à 1991, il tua une vingtaine de prostituées dans la région de Riverside (sud de la Californie). Son mode opératoire est commun à celui d'autres tueurs de prostituées. Il ramassait ses victimes dans la rue afin d'avoir des rapports sexuels volontaires ou forcés à l'arrière de son van spécialement équipé de matelas, couverture et couteau. Une victime avortée rapporta l'emportement dont il faisait preuve, la perte de contrôle brutale et l'agressivité avec laquelle il passait d'un client "normal" à un "psychopathe" dangereux. Il a mutilé la poitrine (ablation d'un sein) de certaines de ses victimes. Il utilisait le plus souvent l'arme blanche ou la strangulation puis jetait les cadavres nus dans des décharges publiques ou fossés après les avoir dépouillé d'objets personnels (bijoux, portes-monnaie, vêtements). Il travaillait pour l'administration et fut à ce titre plusieurs fois en relation avec des policiers travaillant sur son affaire. Narcissique, il se plaisait à suivre son dossier dans les médias, son orgueil le poussant même à tuer une femme noire pour prouver à un criminologue que le portrait psychologique qu'il traçait (homme blanc qui tue des blanches) ne correspondait pas à la réalité qu'il ne l'avait pas percer à jour. Peu d'élément de sa vie conduisent à expliquer sa carrière criminelle si ce n'est l'éventualité que sa mère est pu se livrer elle même à la prostitution. William Suff n'a pourtant pas montré la violence de son caractère pour la première fois avec des prostituées. Bien des années avant, il a été condamné ainsi que sa femme à une lourde peine de prison pour le meurtre de leur fille de 2 mois, battue à mort. Il n'effectua que dix ans pour bonne conduite!! Condamné à mort en 1995 pour 12 meurtres, qu'il n'avoua par ailleurs jamais, il est toujours vivant et attend comme sans doute les familles de ses nombreuses victimes, le jour de son exécution.

Robert Lee Yates "Le tueur de Spokane"



Robert Yates, père de famille tranquille et pilote d'hélicoptère pour l'armée américaine maintes fois décorés fut un tueur en série prospère durant près de 25 ans. Ramassant des prostituées dans la région de Spokane (état du Washington) avec qui il avait des rapports sexuels à l'arrière de son véhicule, il tuait ses victimes d'une ou deux balles dans la tête puis allait jeter leur corps dans un endroit isolé. Les victimes étaient retrouvées dénudées ou partiellement vêtues, un ou plusieurs sacs en plastiques sur la tête et de nombreux effets personnels tels que bijoux, portes- monnaie, vêtements manquant. Il se livrait à des actes nécrophiles sur les cadavres. Méthodique et prudent, il nettoyait le véhicule lui servant de scène de crime une fois la besogne accomplie et en changea même à plusieurs reprises. Il appartient à la catégorie des tueurs "froids" qui ne se laissent ni gagner par la panique ni par la passion. Il n'a jamais commenté ses crimes et l'expression de ses regrets envers les familles lors de son procès n'avait d'autre but que servir sa défense. Robert Yates voulait échapper à la peine capitale et y parvint en négociant avec la justice contre renseignements. Se heurtant finalement aux limites de ce système juridique il choisi de se taire plutôt que de faire des aveux qui ne lui rapporteraient rien en échange. Il a pu être identifié comme étant le tueur le plus probant dans une vingtaine de meurtres de prostituées dans l'état de Washington mais reste soupçonné d'avoir commis bien plus de crimes aux Etats-unis et en Allemagne.

Richard RAMIREZ « Le traqueur de la nuit »



"Un homme grand, maigre, brun et peut être hispanique". C'est la description que de nombreuses victimes des régions de Los Angeles et San Francisco feront d'un psychopathe ultra violent qui de 1984 à 1985 viola, frappa, et tua une vingtaine de personnes d'âges, de sexes et de cultures différentes. Un marginal aux petits yeux noirs remplis de haine, au teint abimé, et dont les vêtements tout de noir sentent mauvais : Ricardo RAMIREZ. Le "traqueur de la nuit" comme les autorités ne tarderont pas à le nommer, s'introduisait le soir chez les gens, pénétrant par une fenêtre laissée ouverte afin de surprendre ses victimes dans leur sommeil. Collant le plus souvent une balle dans la tête des hommes et s'acharnant avec violence sur les femmes qu'il frappait, violait et mutilait avant de les tuer. Parfois simplement, il choisissait de leur laisser la vie sauve tel un diable clément qui sait que l'enfer du traumatisme sera pire que tout. Il attaquait indistinctement jeunes, vieux, femmes, hommes, enfants au grès des opportunités. Cependant il se montrait toujours plus violent avec les femmes qui constituent tout de même la majorité malheureuse de ses victimes. Il n'attaqua pas d'hispaniques. Il fouillait les appartements de ses victimes afin d'y trouver de l'argent ou des objets de valeur et commença d'ailleurs sa carrière criminelle par des vols. Ramirez aimait plus que tout avoir le contrôle, son mode opératoire en est le pendant. Il se prenait au jeu de son propre personnage démoniaque: une sorte d'ange de la mort omniprésent comme un dieu et aussi féroce que le diable. La peur qu'inspirait son apparence physique et les souffrances qu'il infligea à ses victimes le mettaient en transe et il commença rapidement à donner à ses crimes des significations satanistes, dessinant des pentagrammes inversés sur les lieux ou les corps et plus tard, revendiquant cette culture alternative pour justifier sa délinquance. Imbu de lui même et narcissique au possible il se délecta de la terreur dans laquelle ses crimes avait plongé la Californie et devint moins prudent. Il fut arrêté par la police alors que la population de son quartier toute entière s'apprêtait à le lyncher après que sa photo et son identité ait été révélé en première page de tous les journaux.
Son procès n'eut lieu qu'en 1989 alors même qu'une pluie d'indices irréfutables fondaient sa culpabilité car les manipulations de Ramirez, sa famille , et ses avocats ralentirent considérablement la procédure. Bien que condamné à mort Richard Ramirez est toujours dans le couloir de la mort à la prison de Saint-Quentin. Il n'a jamais émit le moindre regret quand à ses crimes et même, a toujours adopté une attitude de fierté par rapport à ce qu'il avait fait. Totalement insensible envers les autres et en adoration sur lui même, il tuait pour tuer. Ni l'argent, ni le sexe ou même Satan ne furent ses réelles motivations, il faisait le mal car il aimait ça et que le pouvoir qu'il exerçait sur ses victimes lui procurait une sensation d'allégresse telle que les notions de bien et de mal ne revêtaient plus aucun sens.

27 oct. 2009

John Wayne GACY : « Le clown tueur »



Il était socialement très bien intégré. Travailleur et ambitieux, il cherchait la reconnaissance des autres et user de vantardise pour se faire. Sa vie de famille était à l'image de celle de beaucoup d'américains de la classe moyenne aisée: marié, 2 enfants, une belle maison dans une banlieue tranquille, membre de nombreuses associations citoyennes et religieuses. C'est après la naissance de son premier enfant qu'il commença à avoir secrètement des relations homosexuelles.
Après les viols répétés d'un des ses employé il fut envoyé en prison mais n'y resta que 21 mois (1/4 de la peine). A sa sortie, alors que son père est mort et que sa femme a demandé le divorce, il change de ville et recommence sa vie avec une autre femme qui a déjà 2 enfants. Une nouvelle vie de famille s'organise donc à Chicago mais Gacy recommence vite sa double vie et continue de violer de jeunes hommes désaxés ou prostitués. C'est à cette époque qu'il commet son 1er meurtre. Comme lors de son premier mariage, sa nouvelle femme confrontée à ses penchants homosexuels demanda le divorce.
Gacy commença par violer les jeunes employés de son restaurant. Il aimait gagnait la confiance de ses victimes: la plupart ont d'ailleurs accepter de se faire attacher pour assister à son tour de magie des "menottes de bobo le clown". Une fois immobilisés il les violait,les frappait et les humiliait. Plus d'une vingtaine de victimes ont ainsi été relâché en vie. Seulement, lorsqu'elles tentaient de se plaindre à la police, celle-ci croyait le respectable homme d'affaires qu'était Gacy.
Pour 33 de ses victimes au moins la séance de torture se termina au contraire par une strangulation parfois à l'aide d'un garrot au cou qu’il resserrait progressivement pour mieux les faire souffrir. Les cadavres étaient ensuite enterrés dans le sous-sol de sa maison.
Les victimes de Gacy étaient ses propres employés ou des prostitués dont il abusait des services bien évidement. Plus rarement, ce fut des jeunes hommes accostés par hasard et kidnappés. Aussi, la majorité d'entre elles n'étaient pas homosexuelles.
Le violeur lui même se défendait en fait d’être un homosexuel et affichait de la haine envers cette communauté. En réalité, il projetait son homosexualité sur ses victimes au travers de qui il tuait symboliquement sa propre homosexualité. Il se vengeait de la relation humiliante qu’il avait eu avec son père, un alcoolique violent, qui le considéré comme une « tapette ».
Gacy eu une carrière criminelle particulièrement longue et durant ces quinze années où il viola et tua une quarantaine de jeunes hommes la police fut très souvent alertée par les victimes survivantes. Mais Gacy jouissait d'une trop bonne réputation et l'essentiel de ses victimes étant des adolescents ou des prostitués il parvenait à persuader la police qu'il ne s'agissait que d'une fugue ou encore d'un chantage financier.
Lors de son arrestation il expliqua avoir été en état de légitime défense pour les meurtres de ses 33 victimes avérés. Tandis que durant son procès il tenta de faire croire à un alter ego maléfique. Gacy était un baratineur égocentrique et sociopathe qui avait l'habitude de convaincre son auditoire. Pour sa dernière prestation le public vota la peine de mort. Lors de son exécution ses derniers mots furent "kiss my ass".

17/03/42 à Chicago – 10/05/94, exécuté au pénitencier Stateville, (Illinois)

Albert FISH : « L’ogre de Wysteria »



Albert Fish est sans doute le tueur pédophilie le plus pervers qui est existé. Grandissant dans un orphelinat ou il est soumis a une éducation sévère rythmé de coups et d'humiliations, il se découvre un penchant pour la souffrance physique. Devenu sado-masochiste et cannibale sexuel, celui que l'on surnomma également le "vampire de Brooklyn" trouvait ses victimes parmi les jeunes enfants souvent issus d'un milieu défavorisé et dont la société préféré ignorer le sort.
Il attirait ses petites victimes en leur offrant des bonbons puis les conduisait dans un endroit isolé (cave, ruine). Là, il les violait, les frappait, les torturait, les mutilait puis les tuait. Cannibale, nécrophile, coprophile, coprophage et voyeuriste, il se vantera plus tard de ses meurtres auprès des parents de ses victimes. Très perturbé dans sa sexualité (psychose religieuse), il se flagellait, s’auto-castrait et se mutilait régulièrement (introduction de boule d’essence dans l’anus et mise à feu, aiguilles dans les testicules). Il a été condamné pour 16 meurtres mais en a avoué une centaine tandis que certains estime à 400 le nombre de ses victimes.

19/05/1870 à Washington –16/01/1936 Chaise électrique. On du s’y prendre 2 fois : court circuit provoqué par les aiguilles dans son anus…

Richard CHASE : « Le vampire de Sacramento »



D'une mère qui pensait que son mari cherchait à l’empoisonner Richard Chase hérita de sérieux désordres psychotiques. Schizophrène paranoïde, angoissé souffrant d'un grave sentiment de persécution il est obsédé par l’idée que son sang est empoisonné ce qui le pousse à trouver du sang frais pour survivre. Il a fait une dizaine de victimes hommes comme femmes ainsi qu'un bébé de 22 mois. Parmi ses victimes il y a tout de même une majorité de femmes, dont 2 enceintes.
Il commença dès l’enfance à disséquer des animaux, boire leur sang et les manger. Il fut interné à plusieurs reprises. Son mode opératoire consistait à s’introduire chez les gens ayant laissé la porte ouverte et les tuer avec une arme à feu. Ensuite, il éventrait et disséquait les cadavres à l'aide d'un couteau. Il affectionnait particulièrement la mutilation des parties génitales et pratiquait l’ablation de certains membres. Il buvait également le sang de ses victimes ou l'utilisait pour s'en enduire allant parfois jusqu'à manger leurs organes. Il lui arrivait également de violer ses victimes féminines après leur mort. Il déféquait et urinait régulièrement sur les lieux ou sur ses victimes.
C'est un tueur sadique et nécrophile qui appartient à la famille des cannibales et des vampires. Lors de son procès, malgré ses graves troubles mentaux, l'aliénation n'a pas été retenue et Chase fut condamné à mort.

23/05/50 à Santa Clara – 26/12/80 il s'est suicidé après un an d'incarcération à la prison de Saint-Quentin, Californie.